Le Commandant MAUDUIT
Antoine Ignace Marie André
VANDERSTEEN MAUDUIT LARIVE naît le 8 février
1902 au Chesnay dans le département des Yvelines (1). Il est le
sixième d'une famille de 10 enfants qu'élèveront Germain Albert Félix
et Louise
Marthe BOURBON.
Après
des études en Belgique, puis à l'École La Mennais à Ploërmel, en
1920, il s'engage dans l'armée coloniale. Il quitte l'armée en juin 1923
avec le grade de lieutenant de réserve.
Le 3 novembre 1925, à Versailles, il épouse Huguette
Henriette LEGRAND, fille de Paul Émile LEGRAND et d'Angelina JOSSET.
Après diverses expériences de
retour à la vie civile - il a notamment rencontré Marcel ARNAUD,
hôtelier à Gap, avec lequel il a développé l'idée de retour à la
terre et fondé une ferme coopérative - entrecoupées de retours à la
vie militaire, il rejoint le 433ème Régiment de pionniers au
début de la guerre de 39-40, puis le 12ème Régiment
étranger d'infanterie fondé en février 1940 si durement éprouvé lors
de la bataille de Soissons (2).
Fait prisonnier à Nanteuil le 12 juin 1940, il est
interné à l'Oflag V A de Weinsberg (3). C'est là qu'il rencontre l’abbé
PERRIN qui lui fait découvrir la dévotion à Notre Dame de La Salette et
le veynois Gabriel ROSANVALLON qui lui signale les possibilités qu'offre
le domaine de Montmaur comme centre de Résistance (4). Cette famille
jouera un rôle important dans les années qui vont suivre, les deux
frères ROSANVALLON, Gabriel et Georges, seront les compagnons de
résistance de MAUDUIT.
En tant qu'officier des
troupes coloniales, Antoine MAUDUIT est libéré au début de 1941,
affecté au 65ème régiment d'infanterie stationné à
Avignon, puis aux troupes coloniales de Fréjus.
À Montmaur
En juin 1942, avant même sa démobilisation, Antoine
MAUDUIT loue le Château de Montmaur comme le lui a suggéré Gabriel
ROSANVALLON. Le château devient officiellement le siège de l'association
"La Chaîne" dont le nom a été choisi en hommage à Notre-Dame de la Salette (5). Mais sous la couverture
d'un centre d'accueil pour prisonniers libérés ou évadés, MAUDUIT
crée une véritable organisation de résistance active comprenant des
personnes en situation irrégulière. Ainsi, on peut dire que, dès cette
époque, Montmaur devient l'un des premiers maquis de France. À partir de
novembre 1942, le commandant MAUDUIT accueille aussi des militaires
démobilisés de l'armée de l'armistice et des jeunes réfractaires au
Service du Travail Obligatoire en Allemagne instauré en février 1943.
C'est à Montmaur qu'Arno KLARSFELD, évadé, passe deux
mois en compagnie de sa famille avant de rejoindre Nice (6) et dans
le château que le futur président MITTERRAND séjourne de façon
épisodique à la fin de 1942 et au début de 1943. Il aura l'occasion de
connaître la vie rude des gardes forestiers car il sera hébergé pendant
21 jours par le garde Gaston ALLEAUME et sa femme Renée aux
Sauvas (7).
Au château de Montmaur sont fabriqués des faux papiers
et des plans d'évasion expédiés dans les camps grâce à un réseau
très structuré (8). Mais l'action est beaucoup plus complexe.
Montmaur c'est aussi une sorte d'école de cadres où l'on tente de penser
l'après guerre dans un esprit de reconstruction individuelle morale,
civique et patriotique, tout en se préparant aux combats de la
Libération dont tous savent qu'ils seront très durs.
22 août 1943, Résistants aux Sauvas : à gauche, Gaston Alleaume,
debout, Antoine Mauduit.
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Plusieurs maquis sont crées dans les alentours
sous la couverture officielle d'exploitations agricoles et de
chantiers forestiers fabriquant du charbon de bois.
À Montmaur comme dans le Dévoluy, ils reçoivent
une aide sans faille des habitants qui font l'impossible pour les
accueillir, les soutenir et les approvisionner en nourriture.
En juin 1942, Michel CAILLIAU (9), Jacques DE
MONTJOYE, Marcel HAEDRICH, Etienne GAGNAIRE (10), Jean ROUSSEL
et François MITTERRAND (11, 12) et d'autres, rassemblés au
château de Montmaur, envisagent la création d'un rassemblement des
prisonniers de guerre. |
Avril 1943, sur le sentier des Sauvas.
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Mars 1943, devant le château de Montmaur.
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Cette idée se concrétise lors de la réunion
tenue au château de Montmaur le 13 février 1943. Il est décidé
la création du RNPG (13) et son implication dans la
résistance. Mais si le commandant MAUDUIT accepte de figurer parmi
les membres de la direction collégiale, il tient à garder son
indépendance et sa liberté de mouvement. "La Chaîne",
ne sera inféodée à aucune des structures du RNPG. En prévision
des futures actions militaires, MAUDUIT préfère se placer sous le
commandement de l'ORA (14) dont le responsable pour les
Hautes-Alpes est le lieutenant-colonel DAVIRON.
Depuis Montmaur, Antoine MAUDUIT est en relation
à travers toute la France avec différentes personnalités et
organisations de la résistance. En mars 1943, il souhaite prendre
contact avec les Forces Françaises Libres de Londres et, pour ce
faire, accompagné de Jacques DE MONTJOYE et de Michel CAILLIAU, il
rencontre Pierre JULITTE alias "GUY", chargé de
l'organisation des transmissions clandestines avec l'Angleterre.
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Devant l'hôtel Sarrazin.
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Enfin, dès octobre 1943, le commandant MAUDUIT,
participe au réseau de renseignements "Mathilda" qui préparait
des parachutages. Plusieurs parachutages sont organisés dans la région
de Montmaur.
On comprend l'importance que la capture de celui que la
Gestapo connaît sous le nom de "l'homme au chaussettes
blanches" pouvait avoir pour les Allemands.
L'arrestation
Le 29 janvier 1944, certainement à la suite d'une
dénonciation, MAUDUIT est arrêté dans le village du Saix, près de
Veynes ; sept autres habitants du village le sont avec lui :
l'abbé CHALMEY curé du village, Fernand PELLOUX, Julien BOREL, Marcel
PEUZIN, Lin ILLY, Ernest GAY et Edmond GUEYRAUD. Certains d'entre eux sont
envoyés pour le STO ; GUEYRAUD s'évade du train qui le conduit en
Allemagne.
MAUDUIT, CHALMEY et PELLOUX sont tous les trois,
déportés dans les camps d'extermination allemands. Fernand PELLOUX
décèdera dans des conditions atroces le 13 novembre 1944 à
Melk (Autriche) (15). Quant au curé CHALMEY, revenu de
déportation en Mai 1945, il a été libéré trois jours seulement avant
son passage programmé en chambre à gaz. Il portera toute sa vie les
stigmates de sa détention.
Après l'arrestation de MAUDUIT, les maquis Montmaurins
passeront sous le contrôle du Commandant TERRASSON-DUVERNON, responsable
du secteur E (Lus-la-croix-haute et ultérieurement Dévoluy).
Quant au RNPG, le 12 mars 1944, il fusionnera avec
deux autres mouvements, le MRPGD (16) et le CNPG (17), et
deviendra le MNPGD (18) dont MITTERRAND prendra la présidence. Cette
opération s'est faite sous la pression du gouvernement d'Alger qui
souhaitait voir tous les mouvements combattants réunis au sein des Forces
Françaises de l'Intérieur.
Le commandant MAUDUIT est déporté à Buchenwald, le 12 mai
1944, puis en juillet 1944, au camp de Dora où il travaille à la
fabrication des fusées V1 et V2.
En avril 1945, il retrouve Pierre JULITTE au camp de
Bergen-Belsen. À la libération du camp et après avoir participé à
l'organisation du rapatriement des déportés, il est rapatrié. Sur la
route du retour, son état de santé nécessite son hospitalisation à
l'hôpital de Sulingen.
Il y décède d'épuisement (ou de
pleurésie ?) le mercredi 9 mai 1945. Son corps est inhumé au
cimetière Protestant Luthérien de Sulingen (19).
À titre posthume, le commandant MAUDUIT est décoré de
la médaille de la Résistance et de la croix de guerre avec palme.
Les Cérémonies Commémoratives
En 1949, un comité d'honneur, présidé par François
MITTERRAND, se constitue dans le but de réaliser le voeu du commandant
MAUDUIT qui souhaitait être enterré à Montmaur. L'inhumation a lieu le
9 octobre 1949 sur la colline de Sainte Philomène dominant la plaine de
Montmaur. Une croix mélangée d'une ancre de marine surplombe le tombeau.
Cette croix rappelle l'insigne du 12ème REI qu'il portait en
1940, mais c'est aussi une référence à Sainte
Philomène (20) ; gravés en creux dans les branches de la
croix, trois lys et un glaive sont probablement des références aux
blasons de ses ancêtres (21).
Plus tard, des anciens de "La Chaîne" et des
membres des Mouvements de Prisonniers et Déportés ont souhaité rendre
un nouvel hommage à MAUDUIT en apposant une plaque commémorative à
l'entrée du Château de Montmaur. Le 20 août 1986, cette plaque est
inaugurée par le Président François MITTERRAND à l'occasion d'un
voyage dans les Hautes-Alpes (22).
Dans son allocution, le Président, soulignant l'esprit
de solidarité, de tolérance et de sacrifice que le commandant MAUDUIT
avait su inculquer à tous ceux qui avaient fréquenté Montmaur,
dira de celui qui forçait l'admiration de tous :
Je n'ai pas rencontré dans ma vie cinq
personnes d'un tel rayonnement. |
22 août 1987 : L'hommage des survivants (23)
© Jacques Auguste COLIN
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Chaque année pour le 22 août, les anciens se
réunissent à Montmaur pour une cérémonie commémorative.
Au mois d'août 2005, la ville de Veynes lui a
rendu hommage en donnant son nom à l'une de ses places. À cette
inauguration étaient présents sa nièce ainsi que 3 des 5 derniers
anciens du maquis "La Chaîne" : ROUX, GLISE et
SAUVAGE. En relatant la cérémonie, la vie et l'oeuvre du
commandant MAUDUIT, ce dernier a écrit dans un article publié par
l'hebdomadaire "Alpes et Midi" (24) :
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En lui rendant aujourd'hui un hommage solennel, la
ville de Veynes honore indirectement ceux de ses citoyens qui, à l'instar des frères Rosenvallon, notamment, ont apporté leur
concours à l'oeuvre du commandant Mauduit. |
Quant aux habitants de Montmaur, il se souviennent de sa
gentillesse et se rappellent qu'il était toujours prêt à leur rendre
service : un exemple, c'est lui qui conduisit ma grand mère malade
à l'hôpital de Gap.
Les morts de l'association
Dans la grande salle du rez-de-chaussée du château de Montmaur, lieu
d'asile des premiers éléments de « La Chaîne », une plaque rappelle
le souvenir des morts de l'association. Au-dessous d'une chaîne
symbolique, gravée dans la pierre, une inscription :
A la mémoire des camarades de
La Chaîne
morts au champ d'honneur de la Résistance
1943-1945
Commandant MAUDUIT, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance
Président fondateur de La Chaîne
Lieutenant BEAUDUIN DE BELLEVAL, Croix de Guerre
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M. BARROIS
R. DENT
R. VANAEGUE |
R. SCHUH
J. MAURY
P. POUTRAIN
L. CANET
|
J. MEDICUS
A. REVEILLES
L. DEFRENE |
- Il ne s'agit pas dans cette page de retracer de façon la plus
complète la vie et l'œuvre du commandant MAUDUIT, mais plutôt de
signaler son action au Château de Montmaur. Pour une vision plus
approfondie, on pourra consulter le site web réalisé par son neveu
Pierre AMIOT : http://lachaine.chez-alice.fr/
- Il verra disparaître dans cette seule journée le tiers de son
effectif et sera cité à l'ordre de l'armée.
- Près de Stuttgart.
- Gabriel ROSANVALLON fera régulièrement partie du comité directeur
de l'association "La Chaîne".
- L'association se nomme "La Chaîne" en hommage à
Notre-Dame de la Salette, "la Vierge aux Chaînes", pour
laquelle les prisonniers du camp de Weinsberg, notamment,
manifestaient une profonde dévotion et qu'ils priaient de les
délivrer en ces termes : "Notre-Dame de La Salette,
qui portiez des chaînes, délivrez-nous de notre captivité." Sous
la couverture d'une société coopérative d'exploitation agricole et
forestière, créée et déclarée régulièrement à la préfecture
de Gap au mois d'août 1942.
- Laurent GREILSAMER, "En marge du procès de Klaus BARBIE",
Le Monde, Lundi 11 mai 1987, p. 7.
- Ch. PAUMIER, "De l'autre coté de BURE, il y a un demi
siècle", Dévoluy magazine, N°28, Janvier 1993.
Bien que la présence aux Sauvas de celui qui deviendra Président de
la République soit assurée, un doute persiste sur la durée de ce
séjour dans des conditions de vie aussi frustes. Il a aussi fait de
brefs séjours au Beylon.
- Henri PHILIPPE, dit HARDY, était un des responsables de la
fabrication des faux papiers :
"Héros de la Résistance, Hardy était resté au château de
Montmaur, étant adjoint du Commandant Antoine MAUDUIT. Spécialement
chargé de la fabrication des faux papiers pour les résistants et les
juifs, il avait dû quitter la région en février 1944 à la suite
d'arrestations d'agents de son réseau. Etabli à Grenoble, arrêté,
questionné et torturé par la Gestapo, ne donnant aucun nom de ses
amis, Hardy fut déporté en Allemagne, à Buchenwald où sa robuste
constitution lui permit de retrouver la liberté en mai 1945 lors de
l'avance alliée".
Extrait de "Rétro vision Juin 1965", Alpes et Midi,
n°4145, 10 juin 2005.
- Michel CAILLIAU est le neveu du général DE GAULLE. Il dirige
alors le réseau Charrette.
- Marcel HAEDRICH et Etienne GAGNAIRE sont les animateurs d'un
mouvement de prisonniers.
- Jean ROUSSEL et François MITTERRAND appartiennent tous les
deux à l'administration de Vichy.
- Cécile CHAMBRAUD, commentant le livre de ROUSSEL, écrit :
"M. ROUSSEL, auteur d'un livre de souvenirs sur Vichy, réserve
naturellement une place à part au président de la République,
"homme particulièrement intelligent, secret, ambitieux et
réaliste". C'est par son intermédiaire, se souvient-il, que M.
MITTERRAND était entré au commissariat au reclassement des
prisonniers et qu'il avait fait la connaissance d'Antoine MAUDUIT, à
l'origine d'un groupe d'entraide, puis de résistance, d'anciens
prisonniers de guerre."
Cécile CHAMBRAUD, "M. Mitterrand préface un livre de souvenirs
sur Vichy", Le Monde, Vendredi 27 janvier 1995, p. 7
- Après la disparition d'Antoine MAUDUIT et la démission de son
épouse Huguette de la présidence de l'association "La
Chaîne" en janvier 1946, Jacques DE MONTJOYE et François
MITTERRAND se succéderont à la tête de l'association dont le bureau
administratif est à Paris.
- Organisation de Résistance de l'Armée
- J.O n° 199 du 27/08/1996 page 12849, présenté sur le site
web : http://www.mortsdanslescamps.com
- Mouvement de Résistance des Prisonniers de Guerre et des
Déportés.
- Comité National des Prisonniers de Guerre.
- Mouvement National de la Résistance des Prisonniers de Guerre.
- Un autre Montmaurin décèdera en déportation. Il s'agit de Paul
Émile PIDOLOT né le 30 juillet 1907 à Charmes (Vosges),
décédé le 20 mars 1945 à Dachau (Allemagne). J.O. n° 290 du
14/12/1997.
- L'ancre rappelle le martyre de Sainte Philomène que ses
tortionnaires tentèrent de noyer dans le Tibre, une ancre attachée
autour du cou. Alors que la croix est symbole de foi, l'ancre
symbolise l'espérance.
- Communication personnelle de son neveu, Pierre AMIOT.
- Patrick JARREAU décrit ainsi la cérémonie :
"Le 20 août 1986, à l'occasion d'une visite dans les
Hautes-Alpes, le chef de l'État se rend à Montmaur, où il avait
séjourné à la fin de 1942 et au début de 1943, pour rendre hommage
à Antoine MAUDUIT, cofondateur avec lui du Mouvement national des
prisonniers de guerre et des déportés (MNPGD), mort en
déportation. Les anciens du mouvement et ceux du réseau de
résistants La Chaîne font une haie d'honneur au président de la
République, que plusieurs d'entre eux tutoient."
Patrick JARREAU, "Les révélations sur la jeunesse de François
Mitterrand et ses relations avec l'ancien secrétaire général à la
police de Vichy", Le Monde, Vendredi 9 septembre 1994, p. 9.
- Cette toile a été réalisée par Jacques Colin. C'était le plus
jeune des maquisards de Mauduit, réfractaire au STO de la Région du
Nord, arrivé à Montmaur le 20 février 1943 en compagnie de Marcel
Lévèque et Clément Merschaud, (tous deux disparus).
Aujourd'hui, en 2007, il est âgé de 83 ans et se trouve être, avec
Sauvage, Glise, Roux..., l'un des derniers survivants des compagnons
de Mauduit.
La toile est actuellement visible dans l'atelier du peintre à Tournus,
a été présentée et protége de 1988 à 2006, dans la chambre du
Commandant Mauduit, dite de "la Chaîne" au Château de
Montmaur. M et Madame LAURENS, propriétaires du Château, en furent
les dévoues conservateurs.
Sans juger de sa valeur artistique, cette œuvre a une grande
importance pour son auteur et pour l'Histoire. Elle représente les
anciens des maquis de Montmaur se recueillant le 22 août 1987 sur la
tombe de Mauduit, sur la colline de Sainte Philomène. Réalisée à
partir d'un simple croquis sur site et sans artifice photographique,
toutes les personnes représentées, anciens de Montmaur, sont
parfaitement identifiables par leur silhouette, caractéristique pour
qui les a connus. Au mois d'août 2006, nombre d'entre elles étaient
déjà disparues. Sur l'agrandissement, on peut reconnaître, de
droite à gauche: Madame Alleaume (†), Monsieur Alleaume (†),
Pierre Salingardes (O.M. (†)), Monsieur Roussel, le Cdt
Terrasson (†), ??, Mademoiselle Mauduit (†) , R. Rollet
?, ?, ?, Michel Sauvage, le Cdt Wolf (†), H. Roux, ?...
- Michel SAUVAGE, "60 ans après, le Pays du Buech se
souvient", Alpes et Midi, n°4158, 9 septembre 2005 et n°4159,
16 septembre 2005.
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